Cette semaine, j’ai acquis une nouvelle corde à mon arc d’orthophoniste. En plus, de la technique, en plus de la mise en place des gestes barrières avec désinfection entre chaque patient, aération de la pièce entre chaque patient, j’ai rajouté une tâche : « nettoyeuse de crottes de chien » dans mon bureau.
Deux fois, cette semaine, j’ai été obligée de nettoyer le sol après le passage d’un pauvre patient qui avait marché dans le caca canin, caca qui jonche en ce moment les trottoirs du quartier et notamment devant les portes des demeures. Tant qu’à faire.
Grrrr.
J’ai imaginé une solution : quand on emmène son chien chez le véto pour le faire pucer, il faut aussi accepter un prélèvement de son ADN qui va être stocké dans une banque de données nationales. Et comme ça, quand il y a un caca de chien, abandonné sur un trottoir, il y a un préposé qui fait sa tournée dans les rues du Havre, pour analyser les cacas canins repérant ainsi l’ADN du pauvre chien coupable. Ensuite, il y a une brigade qui vient sonner à la porte du maître, gros dégueulasse inconséquent et paf, 135€ d’amende ! Pourquoi 135€ d’amende ? J’sais pas, au hasard !
Mouarf, je deviens réac ! Ca marcherait bien ça, dans un pays totalitaire.
Ou autre idée qu’on a essayé de développer ce midi, avec Théo. Inventer une appli comme Plantnet. Vous connaissez Plantnet ? On prend une feuille de plante en photo et Plantnet nous dit de quelle fleur il s’agit. C’est magique. Là, cette appli pourrait s’appeler Scatocanin et nous dirait à qui appartient cette merde. On la ramasserait et elle finirait directement dans la boîte aux lettres du maître, gros dégueulasse. A mon avis, ce serait vite efficace. Ce serait drôle, non ?!
Sans rire, comment faire pour faire changer la mentalité des gens, des maîtres gros dégueulasses qui n’ont pas encore compris que la rue, elle est un peu à eux aussi et qu’ils ne toléreraient pas ça dans leur maison ?
Martine Gaurat Lemonnier 