Vous savez quoi ? Théo et Gabrielle (la fiancée de Théo) ont fait des choses complètement NON ESSENTIELLES.
Tout d’abord, après l’annonce du 2e confinement, le mercredi, 28 octobre, Théo a lancé une visio réunion de famille (mon petit, c’est un adulte !). Gabrielle et lui ont proposé de se confiner chez ma mère pour qu’elle ne soit pas toute seule. Ma pauvre maman a perdu sa chienne fin mai et mi-octobre, sa chatte s’est fait écraser. Elle était vraiment toute seule. Dur.
Ils ont pris bien sûr toutes les mesures sanitaires possibles pour la protéger. Ils sont arrivés avec leur chatte malicieuse qui fait que des conneries, histoire de mettre un peu d’ambiance.
Puis au cours du confinement, Gabrielle et ma mère sont allées chercher un gros chat dont le maître était en train de mourir. Le chat s’est parfaitement adapté à sa nouvelle situation, il semble heureux.
Mais ma mère avait aussi très envie d’une chienne, parce qu’un chien, c’est pas un chat et vice-versa. Ca lui donnerait l’occasion aussi de se promener.
Ma mère avait plein de copines et faisait des voyages avec elles. L’une est partie vivre près de sa fille, du côté d’Angers, une autre dans les Landes, auprès de sa fille, une autre est en ehpad. Sa sœur se rapproche de l’une de ses filles, très loin. C’est la vie.
Ma mère, en gros, il lui reste deux copines. Et des journées et des soirées loooongues entièrement seule. C’est la vie.
Elle a voulu adopter une chienne à la SPA. Ah mais non, ce n’est pas possible, vous êtes trop vieille. Ce n’est pas bon pour les animaux.
Bon, en gros, ma mère n’est plus ESSENTIELLE.
On leur a dit que nous, les enfants, on s’engageait à prendre l’animal s’il arrivait quelque chose à ma mère. Non, non, les gens disent ça et le moment venu, l’animal se retrouve abandonné.
J’adore la généralisation des choses.
Gabrielle, ingénieure en logistique, s’est occupée de tout. De tout. Elle est merveilleuse.
Elle est passée par une association.
Aujourd’hui, Gabrielle, Théo et ma mère sont allés à Orly chercher Naya. Naya a passé 15h en câle dans un avion. Elle venait de la Réunion.
La famille est heureuse.
En fait, je crois qu’il n’y a pas plus essentiel que le NON ESSENTIEL décrété du moment.
Prenez soin de vous.
